vendredi 21 mars 2014

Rénovation du popo dit "Le Pépère".

Douze ans déjà que le Pépère, notre Joker I,  est entré dans notre vie.
Et combien de kilomètres, qui nous aurons permis tant de découvertes et de rencontres !

Il était donc temps de lui refaire une petite beauté, d'autant plus que quelques symptômes laissent à penser que la corrosion commence ses ravages...

Les localisations sont classiques : baie de pare-brise, joints de carrosserie, tour du remplissage d'eau, et surtout bas de caisse, sous la cuisine et la réserve d'eau.

 

A le faire, autant le faire bien. Donc je me lance dans le démontage des meubles Wesfalia.

Grâce à Nexo63 (encore merci) et à la doc qu'il m'a fait parvenir, j'ai une bonne idée de l'ordre et de la technique de démontage.

C'est parti : d'abord la banquette,




Puis le meuble de la réserve d'eau


Puis le bloc cuisine



Seul petit problème rencontré, sur la doc VW, ils ne parlent pas des fils alimentant la jauge du GPL.
Or ceux-ci sont sertis. Donc, obligé de sectionner les trois fils concernés (bleu, blanc, rouge). Il ne faudra pas oublier de les relier au remontage, avec un petit domino ...


Je continue en enlevant le revêtement  mural cartonné et la laine de verre, pour avoir accès à la tôle.


 Je termine en enlevant les glissières de la banquette du milieu (je n'ai jamais compris pourquoi ces rails étaient présents sur le Joker, la banquette étant inutilisable...), et les planchers :






Reste à constater les dégâts :

Globalement, ce n'est pas trop grave.

La corrosion, perforante, est bien là où je l'attendais :



Mais elle est restée très localisée, tant mieux.

Le reste nécessitera un profond nettoyage, et un peu de peinture.

Il faudra, par contre, trouver une solution pour remplacer la plaque qui sert de plancher au bloc cuisine.
Celle-ci, faite d'une sorte de carton compressé, est totalement délitée.


J'ai réussi à en faire un patron en carton.


 Reste à trouver le matériau qui va la remplacer, solide, épais de 1 cm, découpable, et peu sensible à l'humidité.

Un premier nettoyage superficiel avant de faire un saut chez mon carrossier.



Rendez-vous est pris pour vendredi prochain, pour les premiers ponçages et découpages.

D'ici là, je dois commander un joint  pour remplacer celui qui va souffrir du démontage du pare-brise, et 1 kilo de chacune des couleurs du Pépère.

Je stresse déjà en voyant tout ça démonté


à la pensée qu'il va falloir, un jour, tout remettre en place ...

A suivre donc...

Première sortie de l'année : Lacaune, Lattes, Sète, Mèze ...

Les années passent, et les premiers soleilsde la fin de l'hiver sont, à chaque fois, l'occasion de remettre le Pépère sur les routes.

Profitant d'une semaine de vacances de Mamydomi, nous partons ce mercredi, pour le sud-est, vers la grande bleue.

La sortie a tout de même un caractère un peu exceptionnel, car c'est une première pour Igor, notre nouveau et tout jeune compagnon à quatre pattes.

Cette fois, nous passons par la Montagne Noire, avec arrêt à Lacaune où nous faisons l'emplette d'un beau saucisson sec et d'un melsat, spécialité typique d'ici, sorte de gros boudin blanc, délicieux en tranches poêlées accompagnant des oeufs au plat.

Nous établiront notre bivouac au bord du lac du Laouzas


Ce jeudi matin est très très frais, 7° dans le popo. Et mauvaise surprise, le chauffage stationnaire refuse de démarrer.
C'est la première fois en 12 ans qu'il nous fait défaut. La sortie de sous la couette est un petit exploit !

Ce soir nous sommes attendus par des amis à Lattes, près de Montpellier.
Sur le chemin, nous avons décidé de passer un moment au cirque de Mourèze que les participants au rassemblement du Salagou connaissent bien.
Une petite visite à l'église du village


et nous nous installons sur le parking à l'entrée de celui-ci, payant (2 €) en saison, gratuit à cette époque (bon plan de bivouac, WC et eau gratuite).

Un bon déjeuner nous donnes des forces pour la  randonnée de l'après-midi


Il y a plein de possibilités au départ de Mourèze, pour découvrir le site à pied, avec des durées de 1 à 4 heures.

Nous nous contentons de la première solution, ce qui nous permet tout de même de profiter du spectaculaire panorama minéral






Igor se régale dans ce dédale, et se prend parfois pour un isard



Après une bonne heure de ballade, nous retraversons le village, aux noms de rue pittoresques



avant de reprendre la route vers la mer.

Nous traversons des paysages sortis de westerns, où comme un peu partout, les éoliennes  fleurissent


Après une excellente soirée à Latte avec Véro et Bernard, où nous fêteront avec bulles et pâté jaune, le passage de Mamydomi à l'état de sexagénaire, nous repartons vendredi vers Séte où nous aimons toujours passer un moment.






Comme c'est également mon anniversaire, nous sommes nés à un jour d'intervalle, même si ce n'est pas la même année, nous nous offrons un bon restaurant, en l’occurrence Chez François, au bord du canal, où nous dégustons une fabuleuse lotte en bourride sétoise.

Un de nos quartiers préférés est la Pointe Courte, petit village de pêcheurs extrêmement pittoresque.


La déco est parfois...surprenante


L'humour ... subtil


Les mouettes omniprésentes, viennent nous observer de près


Les filets sèchent au soleil


les façades s’alignent impécablement


On oublie pas que nous sommes dans le midi, la sieste, c'est sacré !


Au détour d'une traverse, un chat roux.
Et sous le chat roux ?


Il est temps de repartir vers Mèze où nous sommes attendus ce soir dans la famille.
Nous longeons la mer, et nous arrêtons un peu avant Marseillan, sur le parking du Castellas (bon plan de bivouac hors saison), pour profiter du sable et du soleil.



C'est l'occasion pour Igor de faire nombre de découvertes.

Un groupe de cavaliers, qui l'intriguent beaucoup,



Les vaguelettes de la mer, c'est salé


et le sable où il fait bon jouer avec le patron, même si ça crisse un peu sous les dents


Voici enfin Mèze et son joli port, éclatant de couleurs sous un ciel uniformément bleu


De nouveau une agréable soirée, où les huîtres furent à l'honneur.
Comme à Lattes, nous bénéficions d'une chambre chez l'habitant, la panne de chauffage du Pépère n'est donc pas un problème.

Samedi matin, il est temps de prendre la route du retour.
Celle-ci nous mène d'abord à Pezenas. Nous avons de la chance, c'est jour de marché.


Nous en profitons pour faire le plein de petits Pâtés de Pézenas, incroyable et délicieuse friandise sucrée/salée, aux parfums épicés d'orient.

Notre route se poursuit par Faugères (2 bouteilles de vin dans la musette), nous profitons du spectacle des Falaises des Orgues, entre Hérépian et le col des Treize Vents


et nous entrons en Aveyron par le col de Coustel



Arrêt déjeuner en forêt de Brusque


Igor a trouvé sa place


Les abords de Camarès ont la particularité d'une terre rouge,  rappelant la latérite africaine


et les troupeaux de brebis sont légions.


Et c'est tant mieux, car elles sont à l'origine de ça

 

 et ça, acheté au carrefour de notre route avec la D999, c'est rudement bon.

Nous arrivons enfin à Brousses le Château où j'avais l'intention de passer la nuit, après une randonnée découverte du secteur.


Mais la météo à viré au gris, il fait de plus en plus frais, et nous redoutons une nuit glaciale, peu recommandable pour nos vieux os !

Aussi, après un dernier clin d'oeil d'Igor, nous décidons de rentrer dès ce soir.

Arrivée à la maison vers 18 heures, juste à temps pour que Mamydomi s'égosille devant le dernier match du Tournoi des 6 Nations.

Il me faudra quelques jours, et, comme à l’accoutumée, l'aide du forum T3Zone, pour réparer le chauffage (bougie d'allumage capricieuse).